Magazine Mouv'in
Mouv'in Mouv'in
   
mouv-in
Inscription à la newsletter

CULTIVER L’ART EN PARTAGE…

Rédigé le Lundi 8 Octobre 2018 à 19:46 | Lu 386 fois


Prix du public du festival Étend'Art organisé au cœur du centre ancien de Manosque par la galerie associative Plastik'Art la première quinzaine d’août, Monique Flamand est une artiste aux multiples facettes…


Du 9 au 11 août dernier, dans le centre ancien de la cité aux quatre mains, Monique Flamand a exposé ses toiles durant trois jours et a conquis les visiteurs. Elle a remporté le prix du public pour lequel le magazine Mouv'in offrait une page au gagnant. Rencontre avec une artiste hors-norme
Son histoire avec la peinture remonte à ses années d’enfance, où elle gagnait déjà des prix à l’école.


CULTIVER L’ART EN PARTAGE…

« Je suis un peintre occasionnel, dit-elle humblement. Je n’ai jamais vraiment pris de cours, je ne m’y retrouve pas… Je veux me sentir libre ! Le chemin est plus lent, mais c’est une quête personnelle. »

Autodidacte, elle expérimente, elle cherche, depuis toujours… N’ayant pas d’atelier, elle peint sur sa petite terrasse transformée en lieu de création intimiste.

« Je peins assidûment depuis 1997-1998. En 1995, j’avais exposé à Pierrevert, où j’habitais à l’époque, grâce à Joëlle Pierrisnard qui avait fondé l’association Regards afin de mettre en lumière les talents locaux… Cette première expérience m’a ouvert quelques portes »

En effet, elle participe à des expositions collectives : la chapelle des Pénitents à Lurs en 1998 et dix ans après, la fondation Carzou où elle obtient un prix.
Ses influences ? Monique aime le semi-abstrait, l’évocation… Elle affectionne particulièrement l’œuvre de Nicolas de Staël, considéré comme le peintre le plus raffiné de l’art moderne du xxe siècle ou de Kazimierz Pomagalski, artiste de l’audace et de la démesure.


Elle dévoile à nouveau ses tableaux plus régulièrement, depuis 2016, comme à la galerie Plastik'Art ou à la chapelle de Villedieu et participe régulièrement à l’expo de groupe « Femmes peintres » des Amis de Notre-Dame-de-Romigier en octobre.

Elle travaille l’acrylique, à l’éponge parfois… Elle aime la matière, l’épaisseur, elle gratte, elle couvre ses toiles de plusieurs couches pour faire jaillir la lumière du noir, pour suggérer. C’est cela qu’elle trouve intéressant

Ses inspirations ? Les autres peintres, les images saisies au cours de balades dans la nature… Elle aime évoquer le mouvement dans les paysages : « La nature me parle »

Mais, bien au-delà du pinceau, la création est toujours en elle.

D’abord, elle écrit, pour les autres, mais aussi pour elle, des poèmes, des chansons à partager et un livre, Le Fusil, la Rose et le Colibri, sur son histoire personnelle et familiale, la guerre, ses origines, pour ne pas oublier, pour transmettre.

Elle chante aussi… depuis toujours ! « Dans la famille, on est tous musiciens ou chanteurs. »À Aix-en-Provence, où elle a vécu plus de trente ans, elle a fait partie d’un groupe de jazz amateur de 1990 à 1995. Dès la retraite, elle intègre Les Blouses roses et chante pour aider les malades en fin de vie à l’hôpital Roger-Duquesne. Installéà Manosque depuis 2004, elle a animé un atelier-chant aux AVF de 2006 à 2012 et, en parallèle, elle donne des récitals dans les maisons de retraite.

En 2013, elle crée avec Danielle Rey-Girardet l’association « Mélodies en sous-sol » de Pierrevert, où elle est restée trois ans en qualité de conseillère vocale.
L’univers de Monique Flamand est riche, varié. Elle déborde d’énergie créatrice, mais si elle cultive l’art en partage, elle aime avant tout l’amitié, les rencontres et la Provence où elle a posé ses valises en 1966.


Lu 386 fois

Facebook







Publicité

L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31



Publicité