« Aro fau resista Per lou dre d’eissista
S’escapa de si vio, vio senso eissido
Trouba lou boun camin, aquel de la respelido
E din un fres fremin, passen per la draio escarido. »
Ensemble depuis longtemps, Cortesia est composé de Simon Linsolas – galoubet, tambourin, percussions, batterie –, de Maxime Bénézeth – guitares classique et électrique, chœur –, de Jérôme Baillest – guitare, percussions (cajón, derbouka, tambourin) –, et de Jérôme Linsolas à la basse et au chant.
Un premier disque Le Vent des marais naît en 2012 avec des influences de folk rumba catalane et de post-rock. Puis un deuxième, Le Souffle…, en 2014, mélange compositions originales et textes de célèbres poètes lyriques tels que Peire Vidal ou Raimbaut de Vaqueiras.
Laberinte est leur troisième album. Il sera en vente à partir de mi-avril sur le site, lors des concerts, et chez tous les bons disquaires de la scène vivante locale…
La passion de Jérôme Linsolas ne date pas d’hier… « Étant enfant, je me souviens avoir composé des petites mélodies au galoubet, dans le style traditionnel classique. Plus tard, adolescent, lorsque j’apprenais la guitare, c’est le rock qui m’inspirait. »
Cortésia, pour qui le rêve, en tant qu’artiste, est d’être écouté par le plus de monde, de partager sa création, nous livre une partie de son âme à travers quatre mots qui l’inspirent :
Le Partage, pour échanger les expériences de chacun et créer du lien entre nous.
La Liberté, pour s’affranchir des jugements et trouver son chemin.
L’Amour… le liant du monde qui en a constamment besoin.
Le Rêve, ou la base de ce qui nous motive et que nous tentons de concrétiser.
Cortesia est plus qu’un groupe de musique qui fusionne background traditionnel de notre Provence avec des arrangements électriques modernes. « Nous sommes toujours dans cette dynamique qui va de la création à la scène. En ce moment, nous travaillons notre nouveau spectacle en y intégrant des projections vidéo. Afin de finaliser ce projet, nous serons en résidence à L’Akwaba pendant la deuxième semaine d’avril. »
L’art du storytelling psychédélique donne vie à leur univers en images et vous emporte dans le souffle du galoubet. « Nous voulons faire découvrir une culture et créer un lien intergénérationnel. La musique est pour nous une évidence ! C’est un chant quotidien qui nous fait vibrer et nous sommes heureux de partager de nouveaux morceaux en public. »
« Maintenant il faut résister pour le droit d’exister
S’échapper de ces voies, voies sans issue
Trouver le bon chemin, celui du retour à la vie
Et dans un frais frémissement, passons par la draille chérie. »
Amistousamen.
En concert… le vendredi 9 mars au café Julien (Marseille)
le samedi 7 avril, au domaine de L’Étang-des-Aulnes (Saint-Martin-de-Crau)
le jeudi 26 avril au parc du Cosmos (Les Angles)
le dimanche 20 mai à L’Akwaba (Châteauneuf-de-Gadagne)
le samedi 4 août à Lançon
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