Hommage à Brassens

Rédigé le Jeudi 5 Septembre 2013 à 16:36 | Lu 969 fois


À l’approche des anniversaires de sa naissance et de sa mort (21/10/1921 – 29/10/1981) diverses villes du bassin manosquin rendent hommage au chanteur au travers de concerts, conférences, expositions…


Né à Sête, cet auteur-compositeur-interprête s’est distingué avec ses chansons populaires, comme « Le Gorille », « Les Copains d’abord », « Chanson pour l’Auvergnat », « Les Amoureux des bancs publics » ou « La Mauvaise Réputation ». Des textes directs, qui n’ont pas perdu de leur sens et qui, de nos jours, donneraient à ce poète encore plus d’inspiration.
 
Le goût de la poésie
 
Toutes les générations ont fredonné au moins l’une de ses chansons et c’est l’un de ses professeurs, de français, qui lui donne goût à la poèsie. Alphonse Bonnafé, dit « le boxeur ». Et sur les conseils de ce dernier, Georges Brassens va apprendre l’approche de la rime avec technique et rigueur. Sur le phonographe de la maison s’écoutaient les disques de Mireille, Jean Nohain, Tino Rossi ou Ray Ventura, mais c’est Charles Trenet qui deviendra par la suite son modèle.
 
Définitivement peu tourné vers les études, il quitte le collège en 1939, suite à une petite affaire de vol dans laquelle le jeune homme est impliqué sans y avoir vraiment participé. Âgé de 18 ans, Georges songe à quitter Sète pour la capitale. Cet incident va lui en fournir l'occasion. En attendant le départ, il travaille avec son père. À la fin de l'année, la guerre éclate, mais Sète est encore bien loin des événements qui secouent l'Europe.

Ses premières chansons
 
En mars 1944, de retour d’Allemagne pour une permission, il se cachera chez un couple, Jeanne et Marcel Planche, et ne retournera jamais en Allemagne. C’est de là que sont tirées les chansons « La Cane de Jeanne » et « Chanson pour l’Auvergnat » pour Marcel. La fin de la guerre, signée le 8  mai  1945, marque le retour à Paris des copains de Basdorf. Avec ses amis retrouvés, Brassens projette la création d'un journal à tendance anarchiste, Le Cri des gueux. Après la sortie du premier numéro, faute de financement suffisant, le projet tourne court.
 
Le chanteur à la pipe
 
Le 16 octobre 1953, il fait sa première grande scène parisienne en vedette à Bobino, théâtre dont le nom reste aujourd'hui lié au chanteur qui y passera 13 fois. C'est la consécration. Puis 1954 marque ses débuts dans le prestigieux music-hall parisien l'Olympia, où il passe deux fois, en février puis en septembre. Cette année-là sort un recueil de textes, “La Mauvaise Réputation". Brassens est reconnu non seulement comme un interprète au style novateur, mais aussi et surtout comme un poète maîtrisant brillamment la langue française. Le 6 janvier 1969, sur l'initiative du magasine Rock et Folk et de la radio RTL, Georges Brassens participe à un entretien historique avec Léo Ferré et Jacques Brel, deux autres piliers de la chanson française. Cette année-là, les textes de Brassens sont d'ailleurs présentés au concours d'entrée de l'École Normale Supérieure.
 
La fin d’un mythe
 
En novembre, atteint d'un cancer, il est opéré pour la troisième fois des reins. Un an plus tard, le 29 octobre 1981, la mort, qu'il a si souvent chantée, l'emporte dans le petit village de Saint-Gély-du-Fesc, près de Sète.
 
La simplicité de Georges Brassens en a fait un des artistes les plus aimés du patrimoine culturel français. Son répertoire, impertinent mais jamais provocateur, trace un portrait sans pitié, et pourtant si tendre, de ses contemporains. Aujourd'hui encore, ses chansons sont reprises par des artistes du monde entier, et ses textes sont étudiés dans les écoles.

Programme des animations
 
Exposition :
Du 23 au 29 (Villa Borghèse) : « Exposition de la cité de la musique sur Georges Brassens », de 9h à 12h et de 15h à 18h. Entrée gratuite.
Spectacles sur les communes du Canton de Valensole :
Jeudi 26 à Valensole (salle polyvalente) : inauguration de la semaine « Hommage à Brassens » à 18h (gratuit);  suivi d’un spectacle avec le « JMD TRIO » à 20h30. Tarif : 10 €, gratuit pour les - de 15 ans. Réservation à l’Office de Tourisme de Gréoux-les-Bains.
Vendredi 27 à Saint-Martin de Brôme (salle polyvalente) : « Brassens au bois de mon coeur » par «La Rouquiquinante» à 20h30. Tarif : 10 €, gratuit pour les - de 15 ans. Réservation à l’Office de Tourisme de Gréoux-les-Bains.
Samedi 28 à Valensole (salle polyvalente) : spectacle « Le Trio Callipyge chante Brassens » à 20h30. Tarif : 10 €, gratuit pour les - de 15 ans. Réservation à l’Office de Tourisme de Gréoux-les-Bains.
Dimanche 29 à Brunet : « Aïoli » avec le comité des Fêtes de Brunet avec scène ouverte consacré à Brassens. Réservation : comité des Fête de Brunet.
Dimanche 29 à Gréoux-les-Bains (Château des Templiers) : concert de « Gryselicis Canto » à 20h. Clôture des Journées « Brassens » avec « Tonton Georges TRIO ». Tarif : 10 €, gratuit pour les - de 15 ans. Réservation à l’Office de Tourisme de Gréoux-les-Bains.
Conférences «Brassens» :
Vendredi 27 à Gréoux-les-Bains (Terrasse des Marronniers) : « Saint Georges aux belles moustaches » avec Guy Jampierre, poète et théologien à 17h30. Tarif : 5 €.
Samedi 28 à Valensole (Salle Tardieu) : Témoignage du peintre « Mino » Colavecchi à 17h30. Tarif : 3 €.
Dimanche 29 à Gréoux-les-Bains (Terrasse des Marronniers): « Causeries sur Brassens» par Georges Boulard à 17h30. Tarif 5 €.
Bourse d’échange à Valensole :
Samedi 28 de 8h30 à 12h30 sur le marché de Valensole, lieu-dit « La Promenade ».

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Sophie GUIOU