Depuis 2009, le collectif OFF organise "L’étOFFe des Nuits", un événement qui rassemble une quinzaine de photographes, amateurs et confirmés, sélectionnés sur une thématique spécifique. Leurs expositions prennent place dans des lieux du centre ancien du village en parallèle des Nuits Photographiques de Pierrevert. Une exposition collective est installée au jardin de Jeannette où une photo de chaque artiste tirée sur bâche grand format est accrochée.
UN PARRAIN : OLIVIER MÉNART
Cette année, le parrain du festival OFF est Olivier Ménart, photographe pierreverdant autodidacte. Son travail est le plus souvent axé sur le noir et blanc. Si les objets, les paysages insolites et les portraits d’artistes font partie de sa recherche photographique, le mouvement est sa principale exploration de l'image : les événements, les concerts, la danse…
En amont du festival, il a animé un atelier autour du mouvement (technique et pratique) et proposé une lecture de portfolios pour les candidats participants..
En amont du festival, il a animé un atelier autour du mouvement (technique et pratique) et proposé une lecture de portfolios pour les candidats participants..
UN THÈME : VARIATIONS (AUTOUR DU MOUVEMENT)
Le mouvement dans la photographie, c’est capturer l’instant en devenir ?
La photographie, art de l’instant figé, entretient pourtant une relation étroite avec le mouvement. Qu’il s’agisse de le figer ou de le suggérer, le mouvement donne vie à l’image et en révèle toute la dynamique.
D’un point de vue narratif, le mouvement peut aussi suggérer l’émotion, l’élan, la transformation. Un simple geste capturé au bon moment (un saut, un regard, une main tendue) suffit à raconter une histoire entière.
En somme, photographier le mouvement, c’est capter non seulement ce qui se passe, mais aussi ce que cela évoque. C’est inscrire l’éphémère dans la mémoire visuelle...
La photographie, art de l’instant figé, entretient pourtant une relation étroite avec le mouvement. Qu’il s’agisse de le figer ou de le suggérer, le mouvement donne vie à l’image et en révèle toute la dynamique.
D’un point de vue narratif, le mouvement peut aussi suggérer l’émotion, l’élan, la transformation. Un simple geste capturé au bon moment (un saut, un regard, une main tendue) suffit à raconter une histoire entière.
En somme, photographier le mouvement, c’est capter non seulement ce qui se passe, mais aussi ce que cela évoque. C’est inscrire l’éphémère dans la mémoire visuelle...
ZOOM SUR LE PARRAIN 2025 : OLIVIER MÉNART
Né en 1951, Olivier Ménart grandit une partie de son enfance en Savoie puis rejoint Paris. Après les années lycée, il exerce plusieurs activités professionnelles (employé en librairie, disquaire, secrétaire de rédaction pour un mensuel de cinéma, responsable logistique dans la distribution du livre…).
Il s’installe ensuite à Pierrevert et travaille comme formateur en PAO jusqu’à son départ à la retraite. Date à partir de laquelle il décide de consacrer son temps à la photographie.
Le premier appareil photo d’Olivier Ménart lui a été offert pour ses 10 ans par son grand-père :
"Un Kodak du genre Brownie ou Junior en forme de boite avec son déclencheur sur le côté que l’on actionnait avec le pouce et deux viseurs rectangulaires en forme de petites loupes qui permettaient des prises de vue à l’italienne ou à la française."
Ce grand père là avait planté une graine qui germa quelques années plus tard.
Vers la fin des années 1960, un autre cadeau réveilla son intérêt pour la photographie : "200 Millions d’Américains" du photographe dignois John Craven (Louis Conte).
Plus tard, il a d’autres coups de cœurs : Darcy Padilla avec "Family Love", "The Beat Hotel" de Harold Chapman, Raymond Depardon avec, entre autres, ses correspondances new-yorkaises et enfin Marc Riboud qui eut son ticket d’entrée chez Magnum grâce à une seule photo parue dans Life grâce à Capa. Le cinéma l’a aussi beaucoup influencé : le travail des photographes dits de plateau sur le film "The Misfits" de John Huston et surtout Henri Alekan le maître des lumières.
"Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours eu un appareil photo qu’il soit moyen format ou 24x36. L’arrivée du numérique a tout changé. Il a fallu tout réapprendre. C’est ainsi que je reste et resterai un éternel débutant. Finalement la photographie me permet d’aller vers les autres, de m’ouvrir, de découvrir et de transmettre. C’est une mémoire."
LES RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER !
● Dimanche 20 juillet à 18 h 30 :
rendez-vous au jardin de Jeannette (jardin partagé derrière la salle polyvalente de Pierrevert)
➜Vernissage de l’exposition collective
➜Visite des expositions du centre ancien en présence du parrain et des photographes
● Mardi 22 juillet à 18 h : visite guidée des expositions (rendez-vous au jardin de Jeannette)
➜Toutes les expositions seront ouvertes du jeudi 24 au dimanche 27 juillet.
➜Un Kino (court-métrage) présentant "L'étoffe des Nuits" sera diffusé en prélude desprojections nocturnes des Nuits Photographiques de Pierrevert.
FESTIVAL L’ETOFFE DES NUITS
Du 24 au 27 juillet 2025
Tél. 06 99 83 26 06 - collectifoff04@gmail.com
https://www.collectif-off.fr
Soutenir le collectif :
helloasso.com/associations/off
Il s’installe ensuite à Pierrevert et travaille comme formateur en PAO jusqu’à son départ à la retraite. Date à partir de laquelle il décide de consacrer son temps à la photographie.
Le premier appareil photo d’Olivier Ménart lui a été offert pour ses 10 ans par son grand-père :
"Un Kodak du genre Brownie ou Junior en forme de boite avec son déclencheur sur le côté que l’on actionnait avec le pouce et deux viseurs rectangulaires en forme de petites loupes qui permettaient des prises de vue à l’italienne ou à la française."
Ce grand père là avait planté une graine qui germa quelques années plus tard.
Vers la fin des années 1960, un autre cadeau réveilla son intérêt pour la photographie : "200 Millions d’Américains" du photographe dignois John Craven (Louis Conte).
Plus tard, il a d’autres coups de cœurs : Darcy Padilla avec "Family Love", "The Beat Hotel" de Harold Chapman, Raymond Depardon avec, entre autres, ses correspondances new-yorkaises et enfin Marc Riboud qui eut son ticket d’entrée chez Magnum grâce à une seule photo parue dans Life grâce à Capa. Le cinéma l’a aussi beaucoup influencé : le travail des photographes dits de plateau sur le film "The Misfits" de John Huston et surtout Henri Alekan le maître des lumières.
"Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours eu un appareil photo qu’il soit moyen format ou 24x36. L’arrivée du numérique a tout changé. Il a fallu tout réapprendre. C’est ainsi que je reste et resterai un éternel débutant. Finalement la photographie me permet d’aller vers les autres, de m’ouvrir, de découvrir et de transmettre. C’est une mémoire."
LES RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER !
● Dimanche 20 juillet à 18 h 30 :
rendez-vous au jardin de Jeannette (jardin partagé derrière la salle polyvalente de Pierrevert)
➜Vernissage de l’exposition collective
➜Visite des expositions du centre ancien en présence du parrain et des photographes
● Mardi 22 juillet à 18 h : visite guidée des expositions (rendez-vous au jardin de Jeannette)
➜Toutes les expositions seront ouvertes du jeudi 24 au dimanche 27 juillet.
➜Un Kino (court-métrage) présentant "L'étoffe des Nuits" sera diffusé en prélude desprojections nocturnes des Nuits Photographiques de Pierrevert.
FESTIVAL L’ETOFFE DES NUITS
Du 24 au 27 juillet 2025
Tél. 06 99 83 26 06 - collectifoff04@gmail.com
https://www.collectif-off.fr
Soutenir le collectif :
helloasso.com/associations/off