Magazine Mouv'in
Mouv'in Mouv'in
   
mouv-in
Inscription à la newsletter

Ostéopathie, trail et course à pied…

Rédigé le Jeudi 10 Septembre 2015 à 11:46 | Lu 2778 fois


La course à pied et le trail sont des activités très traumatisantes de par la répétition des chocs sur le corps. Il en résulte des tensions articulaires, musculaires, ligamentaires qui sont à l’origine de dysfonctions de mobilité. Si ces restrictions de mobilité ne sont pas éliminées, elles provoquent des troubles de la gestuelle sportive pouvant aboutir à de véritables pathologies.


Le corps est capable de s’adapter aux contraintes mécaniques inhérentes à la course à pied, toutefois, cette adaptation présente des limites, et, lorsque l’organisme ne peut plus gérer ces contraintes mécaniques répétitives, ce sont les douleurs et les blessures qui apparaissent. Ces dernières entraînent un arrêt plus ou moins long de l’activité de running ou de trail.

L’ostéopathie va donc trouver tout son sens chez ces sportifs, car elle va permettre à la fois de faire disparaître les douleurs créées par la pratique de la course, mais également de prévenir les blessures, en donnant au corps les moyens de fonctionner de manière optimale.

Les sports d’endurance comme la course à pied et ses activités dérivées – trail, marathon, semi-marathon – imposent de fortes contraintes sur la colonne vertébrale, notamment au niveau lombaire, en raison des impacts répétés et incessants pouvant provoquer des microtraumatismes. Sont particulièrement visés les disques intervertébraux, véritables amortisseurs, et les articulations postérieures reliant les vertèbres entre elles.
En cas de douleurs, la course peut être momentanément contre-indiquée ou pratiquée de façon allégée.
Il est alors judicieux de prévoir une consultation en ostéopathie pendant cette période afin de rétablir au mieux et au plus vite un fonctionnement physiologique du corps et une biomécanique optimale.

Cependant, l’ostéopathie ne se limite pas à des traitements curatifs. L’ostéopathe a également une place de choix dans le cadre de la prévention et de la préparation du sportif. Son intervention favorisant dans tous les cas une meilleure récupération, gage de meilleures performances pour la suite.

Lors des courses longue distance, l’enchaînement des kilomètres, les répétitions de microtraumatismes, la fatigue, les écarts alimentaires, les contraintes inhérentes à l’environnement, occasionnent diverses douleurs et désagréments.
C’est avec l’aide de ses outils de prédilection – ses mains – que l’ostéopathe va intervenir.
De plus, en expliquant à son patient l’origine de ses douleurs, le fonctionnement biomécanique, les gestes à faire et à ne pas faire, il lui permet d’acquérir le bon « mode d’emploi », gage d’une meilleure efficacité et d’une diminution des blessures. Il évitera ainsi les mauvais gestes futurs et utilisera au mieux « sa machine ».

Par un suivi régulier en ostéopathie les sportifs entretiendront leur état de forme et de bonnes sensations, surtout dans les sports d’endurance tels le trail et le running, et pourront continuer à pratiquer pendant de longues années avec plaisir !



L’ostéopathie traitant l’origine des troubles fonctionnels, elle s’adresse à toute personne, sportive ou sédentaire, jeune ou moins jeune. La liste des indications dont elle se préoccupe ne peut être exhaustive.

Domaines d’intervention
Pour les adultes :
— problèmes orthopédiques : entorses, tendinites, dorsalgies, lumbagos, cervicalgies, lombalgies, douleurs articulaires… ;
— problèmes neurologiques : sciatiques, névralgies, neuropathies diverses… ;
— problèmes respiratoires, anxiété ;
— problèmes digestifs : acidité gastrique, troubles digestifs, ballonnements, constipation… ;
— problèmes ORL et céphaliques : rhinites, migraines, sinusites chroniques, vertiges, acouphènes, céphalées… ;
— problèmes neurovégétatifs : stress, angoisse, états dépressifs, troubles du sommeil, irritabilité… ;
— problèmes de concentration, baisse de la vitalité, fatigue chronique… ;
— problèmes dentaires (séquelles postopératoires) ;
— elle s’intéresse également aux séquelles de traumatismes.
Pour les nourrissons :
— cris, pleurs, irritabilité ;
— régurgitation, constipation, cliques ;
— sommeil perturbé ;
— asymétrie du crâne, conjonctivite, strabisme.
Pour les enfants :
— hyperactivité, dyslexie ;
— colique, constipation ;
— sommeil perturbé ;
— problèmes dentaires et complément de travail orthodontique.



Véronique Pollock, ostéopathe diplômée.

Lu 2778 fois

Nouveau commentaire :


Facebook







Publicité

L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    



Publicité

Téléchargement
182 - Mai 2024 .pdf
Magazine en cours - 95.38 Mo - 30/04/2024
Magazine Mouv'in Mars 2021.pdf
Archives - 53.58 Mo - 01/03/2021
181 - Avril 2024.pdf
Magazine en cours - 77.57 Mo - 03/04/2024
158-decembre-janvier.pdf
Archives - 52.45 Mo - 29/11/2021