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Débutez votre l'été avec le festival des Escapades à Château-Arnoux-Saint-Auban

Rédigé le Mercredi 27 Juin 2018 à 18:00 | Lu 565 fois


Château-Arnoux-Saint-Auban va vivre un événement populaire, festif, convivial, un voyage à la découverte d’artistes locaux et d’ailleurs, les 6 et 7 juillet prochains.


Pour fêter la fin de la saison et lancer l’été, le théâtre Durance vous propose deux soirées de concerts gratuits. Comme l’an passé, vous pourrez assister aux concerts à côté du théâtre, aux Lauzières, sur le parking aménagé pour l’occasion.

Retrouvez ici le programme des festivals de notre region.


Vendredi 6 juillet

21 heures : BCUC (Bantu Continua Uhuru Consciousness) 
Afropsychédélique (sept musiciens)

Originaire de Soweto, BCUC mélange rythmes ancestraux et expression moderne, teintée de rock ou de hip-hop,pour créer un son unique, si volontairement rebelle qu’il rebute toute étiquette. L’instrumentation du groupe évolue constamment au fil de ses longs morceaux : une basse terrienne, des percussions hypnotiques, des sifflets, des flûtes soutiennent des voix fortes d’hommes et de femmes… Leurs messages concernent la réalité quotidienne en Afrique du Sud, le travail précaire, la corruption. Leur musique est aussi forte, confiante et intense que l’intention qui la motive.

À quelques pas de l’église où Desmond Tutu organisait l’évasion des militants antiapartheid les plus recherchés de Soweto, le groupe au verbe haut, BCUC, répète dans un conteneur reconverti en restaurant communautaire. Le bouillonnant township n’a rien perdu de son énergie créatrice et révolutionnaire avec l’avènement, il y a vingt ans, d’une « Rainbow nation » aux couleurs toujours ternes, et, Bantu Continua Uhuru Consciousness vit, comme ses aînés, sa musique comme une arme de libération politique et spirituelle tout autant qu’une transe hédoniste.
« BCUC, pour Bantu Continua Uhuru Consciousness, vient de Soweto. Ils appellent leur musique “africangungungu”. On ne sait pas bien ce que c’est, mais il suffit d’écouter pour se prendre une énorme baffe (et une énorme basse) dans la face, et dans les jambes. Des rythmes traditionnels ngunis et tsongas, propulsés par une basse méchante et des voix entre soul et punk rock, d’une intensité comme on n’en trouve plus dans la soul, ni le punk rock. »Les Inrockuptibles.


23 heures : CEUX QUI MARCHENT DEBOUT 
Fanfare funk (sept musiciens)

On ne les présente plus, parrains des fanfares modernes, grooveurs infatigables et globe-trotters patentés. Après vingt-cinq ans de carrière, neuf albums et plus de mille deux cents concerts, ils font toujours danser la planète. Le funk est leur style, il est au cœur de toutes leurs compositions. Après s’être frottés aux grands noms du genre (Maceo Parker, Fred Wesley, Bootsy Collins…) et même jammé quelques titres avec Joey Starr à L’Olympia, CQMD nous confirme que le funk est synonyme de jeunesse éternelle ! Leur show fun et énergique parsemé de descentes dans le public est toujours un ravissement pour les danseurs du monde entier.
« Un quart de siècle qu’ils écument les routes. Un quart de siècle qu’ils explorent ce que la musique a de plus addictif et énergique, avec cette envie d’offrir des exaltations sonores acoustiques, sans apparat électronique inutile. Un art de l’âme et d’une certaine joie de vivre, sans fioriture, mais dans un souci d’immédiateté contagieux et terriblement passionnant. »Indiemusic.


Samedi 7 juillet

21 heures : ARAT KILO FEAT MAMANI KEПTA & MIKE LADD 
Afrobeat, jazz, hip-hop (huit musiciens)

Le groove éthiopien d’Arat Kilo brasse large, entre bordées de funk joyeux, syncopes afrobeat et sessions hip-hop. Sans jamais quitter les seventies d’Addis-Abeba, le combo continue son voyage musical sans frontières. Dans Visions of Selam, nouvel opus du gang de Paname, Mamani Keita, diva malienne, croise ses fulgurances vocales avec le spoken word aiguisé de l’Américain Mike Ladd, porté par le swing ébouriffant d’Arat Kilo.
« Avec son mélange improbable de hip-hop, funk, soul, jazz, dub, afrobeat ou reggae, Arat Kilo va vous faire découvrir, ou redécouvrir, les sons de la Corne de l’Afrique. Une porte d’entrée universelle vers la musique éthiopienne ! » Time Out Paris.


23 heures : LAKUTA
Afro, jazz, tropical, funk (neuf musiciens)

Une percussionniste latine, une chanteuse tanzanienne dont la langue natale swahili a donné son nom au groupe, LAKUTA… Ce collectif aux multiples origines mélange les instruments traditionnels avec un son moderne et percutant, s’appuie sur les influences du jazz, du funk, de la musique tropicale et vous embarque pour un périple musical.

Originaire de Brighton (Angleterre) et signé sur le label Tru Thoughts, LAKUTA est international (ses membres viennent de Tanzanie, Kenya, Espagne, Royaume-Uni, Ghana et Malaisie) et apporte un coup de fraîcheur à ce genre musical parfois un peu figé dans ses bases.

« Mené par la chanteuse kenyane tanzanienne Siggi Mwasote et la percussionniste chanteuse Cicely Taylor, le groupe tire ses origines du jazz, de la funk et de la soul, en y fusionnant des rythmes benga, soweto ou latin pour créer un son afrobeat unique et clairement moderne. Le nom Lakuta” vient du swahili, la langue maternelle de la chanteuse Siigi, et signifie trouver, rencontrer, partager ou être comblé”. L’énergie débordante de l’arrangement et les cuivres explosifs ne font que renforcer leur puissance. » Fip Radio.

CONCERTS GRATUITS

Avec le soutien de Provence-Alpes Agglomération, du conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence et de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

INFOS PRATIQUES

Ouverture du site à 19 heures
Buvette et restauration sur place 

Accès aux personnes à mobilité réduite 
Parkings à proximité

Théâtre Durance
Les Lauzières
04 92 64 27 34
www.theatredurance.fr


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